Rictus : sourire grimaçant......Une pléthore de plumes aux grades de "contributeurs » , « soutiers » , rédacteurs en chef, responsables d’éditions, voués a la musique, aux musiques, surtout actuelles, et celles dont nuls doutes, qu’elles ont a voir avec quelques liaisons "amicales", les improbables originalités détectées un soir d’envolées chimiques, agronomiques, alambiquées, fungiculturesques , que sais-je ? Beaucoup de vedette de l’arc Annécien, Chambérien, un brin de ci ,un brin de la,... Tout est bon pourvu que l’on puisse donner son avis...Je cherche, je fatigue, râle, m’escrime à trouver le mot assassin qui me viderait de cette colère Italienne qui nous fait maudire tous les saints du ciel et même la... !, me vient une idée : écrire "blues" dans une case qui semble ne servir a rien. Miracle ! ...Enfin, presque, comme si Jésus avait remis sur pied un paralytique mais seulement sur une jambe...cela demande explication ; cette recherche à donné le résultat de tout les contenus de ce site ou apparaît le mot « blues ». aie, j’ai peur là...
Je tombe donc sur une liste de liens apparemment pointant sur des articles, pas de coups de gueules, tout a l’air bien ciré, policé, très promotion, on va pas les descendre en flamme tout de suite on va attendre qu’un mec qu’aurait quelques connaissances de la chose nous fasse part de son mécontentement. Je ne suis pas là pour jouer les histrions pour pointer tout ce qu’a d ’évasif, improbable, imprécis, erroné les articles et commentaires de certains, il m’est impossible de leurs en tenir rigueur : ils se sont fait éblouir parce qu’on leur a présenté comme étant du blues, il suffit qu’un écossais s’implante dans la région pour que cela soit une star de la guitare qui s’exile pour fuir les hordes de fans qu’il a au cul, un autre, guère plus impressionnant que l’autre, sauf sa carrure et son appétit , américain qui revendique une espèce de blues bien à lui qui serait une réminiscence de ce qu’a été le vrai...(?) blues..hum ?..finalement a trop parler de blues on finit par ne plus rien dire qui le concerne de prés ou de loin. Jean Michel Kadjan , « renouveau du blues », je respecte tellement Jean Michel que je m’abstiendrai de le relier à un quelconque renouveau, sa musique se suffit à elle même pour exister telle qu’elle est.
Sinon, pour le reste, je vous l’avoue retrouver M.Manoukian et son CosmoJazz qui ressemble de plus en plus à un jamboree de vieille aristocratie boboesque droite, gauche, que le Beretta sur la tempe je n’aurais guère écrit le moindre mot sur son rassemblement météorologique et chaotique et extrêmement déplacé quand on voit des pianos œuvres de la main de l’homme transportés par hélicoptère quel spectacle ! vois-je ici, quelle merveille que de voir ce piano face a ce spectacle de granit diamanté de glace, ! vois-je là,...Thomas Schoffler Jr...du country blues dit-on..il ne suffit pas de mettre « blues » à la suite d’un mot qualifiant une musique pour que celle ci soit « répertoriée » comme étant du blues. L’intonation de la mélodie reste pour moi primordiale, le country-blues n’a jamais écrit l’histoire du peuple noir mais celle des fermiers, pauvres certes, durs a la tâche, mais propriétaires. J’aime aussi cette figure de rhétorique « oscille entre blues et soul » dont se serve tous les ignorants qui vont puiser dans les ressources de critiques musicales de Philippe Manœuvre, tiens le v’la écorché c’lui la aussi, a force de raconter des conneries tu m’diras fallait bien que je lui envoie une giclée de venin...Bref, vous l’avez compris, ce site a certainement des points perfectibles que vous êtes capables de rectifier, le plus simple a mon avis, serait de laisser les musiciens s’exprimer sur le sujet qu’ils connaissent le mieux : la musique, nonobstant le fait que parmi eux se cachent quelques sombres incapables au sens grammatical du terme voulais-je dire. Le blues n’est pas l’apanage de puristes poussiéreux, d’une pseudo élite jazzo-déviante, non, elle est la musique de ceux de la route, de la scène, des cachets misérables, des méconnaissances insoutenables, des inconnus, ceux qui sont loin des lumières, des machines a fumées, des affiches d’Office de Tourisme merdeux et ignorant a souhait, de comités des fêtes éblouis par les noms des catalogues de tourneurs véreux. Le blues est né des field-hollers, des worksongs, le ragtime naît en 1899 : Scott Joplin compose Maple Leaf Rag
et enfin le delta blues Charley Patton, Blind Lemon, Bessie Smith..et le voyage commencé En Louisiane à la Nouvelle-Orléans et se poursuit jusqu’au Minnesota et la ville de Wyoming. Je n’ai ici parlé que du « début » dans le temps recensé et reconnu de cette musique, de quelques figures prédominantes de cette dernière qui était déjà peut être la suite du ragtime, a moins que le ragtime n’ait été déjà du « blues de pianiste », vous voyez je ne sais déjà plus si je n’ai pas conjecturé un peu trop loin.....Il serait si complexe de vouloir classer cette musique que le plus sage serait de la laisser entre les mains de ceux qui savent, se taisent et jouent. Rolando Giordani